Un ou deux jours d’absence…

Un jour ou deux d’absence, et, il y a tant de choses qui me font penser à toi. Je m’initie à toi, doucement. Et je me tiens, rêveuse. Encore, songeuse. Un instant d’égarement s’épanche sur mes joues empourprées, le temps de ressentir à nouveau ce souffle au creux des premiers instants, tu m’as dépouillée de toute rébellion, toute envie d’ailleurs, derrière ces mots parsemés, tu me tiens éternellement sous ton joug. Je suis entièrement déployée, sinon j’ai l’impression que rien ne se fera. Si vous saviez comme résister, patienter, persévérer mais tenir la tête haute est devenu l’essentiel. Je réalise la constance qu’il faut en attendant l’éclosion, et, aimer avec ferveur l’autre. Tout amour profond trace ses multiples ramifications dans nos chairs. Quand on aime quelqu’un, il faut laisser les balancements faire trembler nos brisures.

 seule

ISABELLE FRANC RTTR

 Prenez soin de vous

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