Comment ?
Comment être quand on n’est jamais rassasié ? Si je passe mon temps à penser à toi, c’est que cette réalité a lieu d’être. Tu es toujours ce lien tenu entre mes rêves et mes jours. La rupture est inenvisageable lorsque l’on aime quelqu’un aussi profondément, plus que soi-même. J’ai avancé vers toi un pas après l’autre, comme si je savais que tu étais ma terre d’asile, mon île. Ni le courage, ni le culot ne m’ont manqué, j’ai creusé cette incision sans savoir pourquoi. Et je demande le temps qu’il nous reste pour se rapprocher, devenir l’amalgame de l’autre. Je tacle le temps comme je peux mais tu préfères retenir ces aveux larmoyants. Hier, j’avais peur d’un futur sans toi, j’ai cru que tu passais sous silence mon élan. Je voulais te dire que malgré ces fausses croyances, celles râpées, écorchées, je t’attends.
ISABELLE FRANC RTTR
Prenez soin de vous
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