Il n’est pas une seconde où je ne pense à ton regard si profond. Et cela jette en moi un trouble immense. A voix haute, au milieu de la nuit, je me mets à hurler ton nom ; je crie ; je t’appelle. J’aime plus que tout, ces heures défendues, ces paroles inconsolables que nous échangeons. Sans même savoir si tu m’entends, je franchis avec toi ces immenses océans macabres. Et je bois à ta bouche le souffle épuré de ma vie. Si je me souviens de cette petite qui arrivait toujours à obtenir ce qu’elle voulait à l’usure…c’était avant que la rivière ne sorte de son corridor. Je remets à leur place les douleurs éternelles qui s’imaginent être ma finitude. Cette insouciance, je vous dis que ca se voit plus que tout le reste…C’est aussi une manière de donner corps aux promesses qui flottent dans l’air… s’il vous plait, je porte les larmes nomades, les parfums entêtants…D’abord, je crois qu’il faut toujours affronter ce qui nous attaque.
ISABELLE FRANC RTTR
Prenez soin de vous
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