Ce n’est que la force de l’âge qui me pousse vers toi… Ô, je te sais être un homme digne de mon enfance. Et t’aimer encore. Ô, toi, je t’aimais. Je t’aimais tellement. Si tu avais su saisir en plein vol l’amplitude de mon amour. Je t’aimais bien au-delà des jours qui recommencent indéfiniment, je t’aimais comme personne. J’aimais tout de toi, ton côté exemplaire, ta douceur, ton grand air d’homme vertueux et ta droiture… et puis, il y avait tout ce poème à lire dans tes yeux. Et je me dis, et je me répète que cette histoire que tu chuchotais à mon oreille avait un goût d’éternelle renaissance. Et il y a l’apprentissage de chacun de tes regards, leur nuance, leurs portes closes. Et ce temps que je vilipende à t’écrire, à t’inventer, à dessiner tes contours, en quête à d’un faisceau d’éternité, ou alors, je n’ai pas compris qu’aimer c’est souffrir un peu plus que les autres.
ISABELLE FRANC RTTR
Prenez soin de vous
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