Et je continue à ne rien comprendre aux gens qui tressautent, leurs humeurs sont parfois tellement volubiles et changeantes. Je sais seulement que moi, la constante, je ne m’y fais pas ! Cela à cause du manque de fidélité ? Et je tourne autour des fragments de solitude…d’ennui, j’erre à bonne distance. J’imagine être tellement éloignée de leur fenêtre sur le monde alentour. Quand je me penche, de là-haut, sur leur visage, je ne trouve pas les mots pour ouvrir leur coeur. Et je reste là à contempler leurs bouches closes de paroles fraternelles. Lèvres cadenassées. Je ne leur dis rien mais mes cachettes sont pleines d’eux ; j’entends leurs voix se plaindre, leurs dents grincer. J’ai observé le temps de ces grandes allitérations, pris ces chemins de contradictions, marcher à contre-courant, mais j’avançais.
ISABELLE FRANC RTTR
Prenez soin de vous
Protégé par le droit d’auteur (voir les modalités <http://www.culture.uv.fr/cultupratiques/droits/protection.ht // -tous droits réservés