Être là, physiquement, n‘a jamais été le signe d’une présence quelconque. Il y a d’abord cette étrange impression d’être dévêtue, totalement dépouillée, et tellement remplie. Quoiqu’il en soit, un vaste sentiment de complétude…Avouer, ne serait-ce qu’à demi-mot, cette vulnérabilité-là, nous délivre en partie des profondeurs de l’impuissance pour nous propulser à la surface. Quand ces bulles d’humilité éclatent à la lumière du jour, ah, je ne regrette pas un instant cette pudeur qui bride, freine, tant nos élans de vie. J’imagine comment faire autrement, mais, j’ai peur que l’on me prenne pour une folle, une dérangée, ou encore une déglinguée qui part en vrille. L’élément parlant de ce face-à-face est cette présence en clair-obscur, que je qualifie de transparence, de taciturne, et, taiseuse…je me suis déployée dans ces étendues silencieuses qui verbalisent nos désirs.
ISABELLE FRANC RTTR
Prenez soin de vous
Protégé par le droit d’auteur (voir les modalités <http://www.culture.uv.fr/cultupratiques/droits/protection.ht // -tous droits réservés