De toi…
Je me souviens de toi. Tu étais cette mère si jolie, si fantasque, tellement battante et courageuse, un exemple, une femme que jamais je n’ai entendu se plaindre. Tu as mené tes batailles avec ton caractère bien trempé. Tu étais satisfaite de rien, ni de personne. Ce jour où j’ai réalisé que tu n’étais plus toi. Aujourd’hui, je vis avec ce que tu as su faire pénétrer en moi, ta brisure, ta volonté, ta bravoure…toutes ces choses infinies, inépuisables, jamais je n’ai vu versé une larme, ni entendu dire des encouragements… Tu nous as égratigné bien souvent. Chaque matin il y a cette déchirure qui se crée en moi ; j’ai dormi contre ton corps qui me protégeait de ce monde intolérant à la différence, chose que je n’ai jamais retrouvé, seule une mère procure ce sentiment-là. Tout me semble absurde dans cette vie, la seule chose qui soit encore vraie c’est le langage, mais qui se parle encore de nos jours ?
ISABELLE FRANC RTTR
Prenez soin de vous
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