Ce que l’on peut dire de moi me semble tellement insignifiant. La distance est infiniment plus vaste entre ce que je donne à voir et mon être intérieur. De surcroît, je me confie très rarement. Je suis et demeure une femme sans asile, sans envergure, sans toit. Qu’ai-je voulu te faire accepter par ces mots ? Quels contours brumeux ai-je voulu te faire dessiner ? J’ai envie de te voir danser, chanter, rire et exister…De toi, je crains l’oubli, la rupture, la mise à l’écart de ce hasard qui a tellement bien fait les choses. Tu m’as reconduite jusqu’au vestibule de l’univers que tu tiens entre tes mains.
ISABELLE FRANC RTTR
Prenez soin de vous
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