Et cela me ramène lorsque je croyais découvrir le sentiment amoureux. Le tout premier baiser galope encore jusqu’à mes lèvres, tel un feu qui se répercute, quand je songe à t’embrasser pour la première fois. Il fait rouler ses cendres incandescentes, ces lambeaux de naïveté. Il n’y a que l’amour qui puisse faire couler des rivières, des fleuves, des torrents de mots, ainsi. Ô, laisse moi te dire que tu es beau, encore plus que ça. C’est incroyable comme je n’ai plus peur de te dire ces choses-là, toutes ces croyances intérieures, intimes, confidentielles, comme je t’appartiens. Dorénavant, je te dédie tout mon imaginaire, de mes fantasmes aux restes de mes rêves les plus fous. On finit toujours par avoir les yeux brumeux quand on sait que l’on aimera jusqu’à ce que mort s’ensuive…Et je sais que j’aurais toujours cette impression que quelque chose de toi m’échappe.
ISABELLE FRANC RTTR
Prenez soin de vous
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