C’est l’œil rivé sur l’horizon, un beau matin, que l’on fixe notre finitude…on a hésité, puis on réalise que durant tellement d’années, on a pris soin d’occulter cette âpre réalité, ce gout amer qu’elle laisse sur nos lèvres. Quelque chose la dénie en nous. On ne souhaite pas regarder l’inéluctable, notre propre fin, on s’en défie, on s’en méfie, et pourtant, c’est elle qui permet de donner de la hauteur, de la valeur et du sens à chaque jour qui défile. Et si on décidait d’y faire face, et d’accueillir ce qui allait avec…on voit les larmes, présentes, alors on croit que les étoiles ne brilleront plus jamais. La mort est un monde autre réel. Ces lourds chagrins que je trouvais entrecoupés, ces silences enchâssés dans les allées des cimetières.
ISABELLE FRANC RTTR
Prenez soin de vous
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