En ce moment, besoin d’air, et, envie de passion, follement. La tristesse de ce monde dont je m’accommode ne m’inspire plus, ni sainteté, ni même dégoût. La cassure est plus profonde. Je fais donc partie de ces pauvres âmes orageuses, celles qui arrivent à bout de souffle….égarées, et, chercheuses de grâce, en quête de quoi exactement ? Je ne sors plus de ce moi qui se déchaine plus que d’accoutumée. Aujourd’hui, en pensant à toutes ces nausées, mon corps s’est mis à pleurer. Je ne chahute plus, même l’indécence s’est décalée. Je rêve d’air libre et pur, de cette évasion que l’on pose comme principe, il suffit pour se souvenir de la place de nos rires d’antan d’être. J’ai des souffles opposés entre mes mains, deux menaces, deux chances.
ISABELLE FRANC RTTR
Prenez soin de vous
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