Ô, je ne doute de rien. Un jour, dans l’espace de tes bras je bâtirai ma maison. Dans le creux j’enfoncerai mes flâneries, mes conciliabules et autres divagations. De toi j’attends que des choses belles. Qu’elles affluent ! Qu’elles arrivent, qu’elles frôlent, qu’elles inondent de leur pluie mes précipices. J’attends des moments coupables pleins de fièvre et de fureur. J’attends cette manière que tu as de réveiller en moi ces vérités tassées, enfouies et tapies. Parce que l’on ne peut pas faire autrement, ni toi ni moi, que de vivre ces premières fois. J‘ai rêvé que tu me tenais les mains, que tu ne les lâchais pas tant que tu n’étais pas suffisamment sûr de mes pas. J’ai rêvé que tu me disais un jour comme tu étais malheureux chaque fois que tu étais loin de moi. L’air de rien, je descendrai les marches qui mènent à ta mer intérieure.
ISABELLE FRANC RTTR
Prenez soin de vous
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