On a vraiment eu, toi et moi, la chance de vivre la plus incroyable des rencontres. Pour toujours j’ai été perturbée par la douceur d’un homme. C’est difficile à vous décrire la fertilité de l’instant. Je ne voudrais plus vivre que pour cette paresseuse tendresse. Depuis, il a compris qu’il tenait entre ses mains les ombres de mes ailes….me laissera-t-il m’envoler ? Je ne veux plus retourner en arrière. Je ne suis pas autre que celle qu’il a forgé de ses silences, de ses présences égrenées, de ses lèvres dispendieuses de caresses…l’impudeur ne se dissimule plus aussi fortement qu’avant, elle soulève les jouissances une par une. Tu as perlé de jetées nos féminités solitaires, sans t’arrêter là, à ce que tu dis. Tu me retiens par ce désir exposé aux grincements. Naturellement, tu vas continuer de lui sourire, comme si tu ne savais pas ce que cela voulait dire.
ISABELLE FRANC RTTR
Prenez soin de vous
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