Je viens, une dernière fois, allongée ma fouta bleue, sur le sable, qui ne vous brûle pas encore la plante des pieds à cette heure matinale. Une dernière fois je me laisse aller à contempler ce bleu aux reflets d’argent. Une dernière fois j’écoute le chant des vagues, bercé mon âme d’enfant. Il y a du vent ce matin, et, elles sont fortes. J’ai l’impression d’entendre ce qui cogne à l’intérieur. À part quelques joggeurs qui passent, il n’y a pas de monde si tôt. C’est le dernier matin auprès d’elle, demain sera autre. C’est la dernière fois…
Isabelle franc Rttr
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