Ferais-je partie de celles qui te contemplent ? Ou, serais-je l’un de ces multiples reflets, ceux sans doute que nous avons retrouvés. Et si je t’envoyais mille mercis pour toute cette bienveillance, pour ce grand message de valeurs, toutes ces ruptures impromptues, ces silences que tu m’adresses ivres de ton désir. Et si je disais mille mercis pour ces cieux, ces mers et ces embruns que je reconnais être comme les miens. Si semblables dans leurs pudeurs, mais, si criants de force, de violence et de profondeur. Ils sont cette histoire que nous taisons, la cachant timidement sous nos oreillers profanes. J’ai ouvert à tous les vents mes nervures, ces brisures muselées ; au fond, je porte en mon for intérieur ce regret, celui de m’être empêché de vivre, tout simplement. Tu tournes autour de moi tel un parfum aux senteurs qui viennent m’hypnotiser, me kidnapper.
Prenez soin de vous
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