Même toi, tu n’y crois plus. Tu es en train de pointer du doigt l’étrangère qu’il y a en moi. Celle que tu me montres, je ne la connais pas encore vraiment, mais elle existe. On entend d’elle, parait-il, qu’elle se dandine, se déhanche, qu’elle déploie ses formes arrondies en ondulant, dansant, en virevoltant au delà des étoiles; l’essentiel est là, je crois, dans l’évanescence, cette préséance de l’émanation, c’est sans doute pour cela que certains retiennent d’elle sa trace de folie. Aussi douce soit-elle, elle griffe. Même s’ils ne savent pas ce qu’ils racontent. Et puis, il y a ces grands plafonds de verre, ces grands remue ménages qui sont à l’origine des lessivages intérieurs. On se lave l’âme des craintes enfantines infligées. Je n’aime pas quand tes sourires sont percés d’absence, et tes mots creux. Cela me blesse. Je voudrais que ce ne soit pas le cas et ne jamais souffrir par ta faute.
ISABELLE FRANC RTTR
Prenez soin de vous
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