Maintenant je songe à m’éclipser, m’effacer de chaque instant partagé… Ces quelques minutes de connivence. Je ne suis pas certaine d’avoir la force d’incorporer tes excuses… Par contre je ne supporterais pas que tu ne maintiennes pas ma nuque, la serrant fortement pour me dire comme je t’appartiens. Rien d’autre ne m’intéresse à part sentir ce sentiment d’appartenance. Je veux être certaine de sentir sa chaleur…je veux vivre inclinée sous ton poids. Tu me trends un sourire. Tu sais être tendre quand il le faut. C’est une vraie tragédie que je vis. Tu n’as pas osé aller jusqu’à me dire que l’on apprend à désaimer…je t’en aurais voulu, je suis encore en train de t’apprendre.
ISABELLE FRANC RTTR
Prenez soin de vous
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