Même toi, tu n’y crois plus. Tu es en train de pointer du doigt l’étrangère qu’il y a en moi. Celle que tu me montres, je ne la connais pas encore vraiment, mais elle existe. On entend d’elle, parait-il, qu’elle se dandine, se déhanche, qu’elle déploie ses formes arrondies en ondulant, dansant, en virevoltant au delà des étoiles; l’essentiel est là, …
Ô, je sais, je ne suis pas la seule à pouvoir relater des heurts, des blessures, des histoires de trahison, ni à me sentir tant lasse, si désarçonnée, désemparée, désenchantée. Désarticulée, je m’étire sur l’arbre de vie ; arrêtez de chuchoter ces louanges, je n’ai pas été épargnée par la rosée de l’amertume, des chagrins sans fin…je me suis longtemps écartée …
Aux heures crépusculaires, quand la nuit recouvre nos pensées, le décorum et l’effervescence se retirent, mon âme demeure songeuse. Et ces heures finissent de nous dépouiller. Ce ne fût jamais un jeu. La peur de la différence, vous connaissez ? On nous en parle et reparle, on nous en rabâche les oreilles, tellement, qu’il est impossible d’ignorer qu’elle existe. La peur …
Ton amour m’a réveillée. L’amour est une chose pieuse, et, sacrée. Lui seul révèle le sanctuaire de l’intime. Accueille mon corps comme une offrande, et mes mots, tendres comme une expiation. Je n’éprouve ni honte, ni regret. Pourquoi ? ISABELLE FRANC RTTR Prenez soin de vous Protégé par le droit d’auteur (voir les modalités <http://www.culture.uv.fr/cultupratiques/droits/protection.ht // -tous droits réservés
Je me souviens avec exactitude de la date à laquelle tu as débarqué dans ma vie. Cette seconde où tu as surgi de nulle part. Cette aurore où tu as mis à mal mes chairs. Si tu n’avais pas si peur de moi il y a longtemps que tu m’aurais dit en face ces jolies choses que tu ressens mais …
Débuter une histoire, c’est toujours le moment le plus intense. ô, que ta voix ne cesse de chuchoter son miel, qu’elle m’attrape, je ne résisterai pas, je suis prête à accueillir tes breloques. Je nous souhaite de nous rapprocher, l’un l’autre, de tisser ce qui me semble être dicté. Au lieu de se regarder sans oser quoique ce soit. Le …
Tu ne me retiens pas, je me retire. Je me soustrais de cette ronde folle, dans laquelle je me suis laissée embarquer par faiblesse, et qui, sans en avoir l’air, affole mes sens. Où es-tu ? Tu n’es jamais là quand j’ai besoin d’être réconfortée, apaisée, soutenue…tu n’envoies jamais de mots d’amour. Je garde ce souvenir-là. Il y a eut cette …
La lucidité a fait de moi une âme errante, une brûlure constante. J’ai fini par te retrouver parmi ces cimetières de fleurs. Tu as donc émergé de nulle part, de cette terre en jachère, de ce tremblement intérieur. Toi, celui qui me manque tant, à chaque instant. Toi, tu ne t’attendais pas à me voir apparaitre ainsi. Cela t’a étourdi, …
Tu sais, je suis folle, et j’ai envie de te rendre fou à ton tour, faire de toi un homme fou, un être assoiffé…pour sûr, je rêve d’une épaule sur laquelle poser ma tête si alourdie de vos mots, de vos étreintes ; c’est ici que je prends le statut de femme angoissée, qui ont appris à taire leurs mots. Je …
Les routes qu’elle a empruntées ne sont pas différentes de celles du patriarcat, ce ne sont pas d’autres que celles des certitudes masculines, des mâles puissants et forts. D’ailleurs, elle n’a jamais demandé pourquoi il n’y avait pas de muses, pas de visages féminins, pas d’autres regards que ceux des hommes. Ces routes-là ont été balisées, conditionnées, validées par eux. …
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