Et je prie pour que ces amoures diluviennes ne meurent jamais. Qu’elles durent bien au-delà des feintes et des chutes, que d’elles, puissent surgir des cascades de bonheur et de joie, prêtes à inonder le cœur des hommes. Et toi, tu fais quoi pour que cela devienne vérité ? Qu’est-ce que tu vas crier, hurler, combattre ? Tu sais, on se sent mieux, allégé, une fois débarrassé de ses cabales. Je déteste ce monde électrique, égoïste et entièrement tourné vers les pierres. Je veux être cette femme qui construit un pont entre toutes les blessures, celle qui brise toutes les armures… Être cette voix qui entretient la flamme à l’intérieur de chaque corps, et perpétue aussi celle des âmes mortes. Tu es impressionnant de monde et d’académie…j’ai rarement vu quelqu’un briller autant que toi. Je ne déposerais pas sur tes épaules tout le poids de mes déchirures ; au contraire, j’allégerai les tiennes, je les diviserai, je
ISABELLE FRANC RTTR
Prenez soin de vous
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