Faillir…
J’ai failli te renverser. Aux crépuscules je t’ai regardé partir, tournoyer entre ces bras tendus. Tu sais oh combien il est difficile de se séparer des gens qu’on aime. A chaque fois, on vit cela comme une déchirure. On n’en a pas envie. A ces moments là, les larmes peuvent affluer facilement. On abandonne forcement quelque chose qui n’a pas de corps, ni d’apparence, un prolongement de nous. Nos cœurs sont précipités dans l’attente d’une prochaine fois…on se reverra pour se raconter quoi, nos délicats orages ? J’ai failli te bousculer. Il doit bien me rester quelques habitudes, auxquelles je tiens, de nos rencontres. Et puis, il y aura l’appréhension de ne plus dormir, tellement tu rodes dans ma tête. Tu m’étourdis. Quand pourrais-je t’appeler mon cœur ? Quand pourrais-je, enfin, te dire que tu me manques ? Quand ce temps viendra-t-il ? Ce temps du possible et de l’absolu. Je devine que je te pardonne tout…Tu es devenu cette ligne rouge à ne pas franchir.
Alma isabelle franc rttr
Prenez soin de vous
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