Il y a …
Il y a une multitude de bouderies dans tes silences. Des caprices d’enfant gâté… et, ces jolis mots que l’on utilise jamais, ou rarement, seuls, certains des sages détenaient le savoir nécessaire pour les mettre dans leur bouche et, parler ainsi. Il y a eu des silences plus venteux que d’autres, plus taciturnes, plus brefs, certains même finissent usés. Cela arrive. J’aime t’écouter, toi, ta langue, seulement si je suis incapable de t’interrompre. Et c’est comme si j’entendais à mon oreille un murmure, les sons adoucis de notre dialogue de demain, sa promesse étendue, ses exaspérants trépignements aux encoignures de nos lèvres ; j’ai pensé souvent, depuis notre rencontre, lequel de ces silences sera celui qui construira notre unicité. Et quel sera l’autre qui maintiendra notre respiration commune en immersion. Ils prennent part, chacun à leur manière au jeu, à l’élévation. On cherche à se débarrasser au plus vite du désir que l’on suscite pour ne pas foutre en l’air la beauté des regards posés sur nos colères. Et le sentiment très fort de percevoir ces silences nouveaux qui réconcilient nos confiances. J’aime cette discrétion dans laquelle nous essayons tellement de nous tenir éloigner de l’objet convoité.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…
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