Petit à petit l’histoire se vide de sa magie. Et les murmures deviennent des cris. Que restera-t-il de cet autre après ? On ne se berce plus d’illusions, ni de fausses excuses, de prétextes ; on commence à laisser les clés dans la serrure, histoire d’empêcher à nouveau, l’autre d’entrer dans notre plaie intérieure. On lui interdit tout libre accès. On préfère laisser à l’extérieur les nuits précipitées, les cœurs fondants de nos enfants intérieurs, nos pluies de théâtre. J’ai senti affluer l’indifférence, le repli, l’ignorance être au seuil de nos regards. Je cesserai de dire cet attachement quand tu es près de moi, ou, quand je te serre dans mes bras. Ensuite, je me tairai pour prolonger cette immersion. Une fois encore, j’aime l’inquiétude des mots., leurs échos amortis…
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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