Des jours d’antan…

Je peux me souvenir des jours bénis où je me réveillais l’insouciance au bord des yeux. Ce n’est jamais bien loin. Depuis peu, j’arrive à laisser partir les printemps successifs. Je n’ai jamais su le faire auparavant, c’est-à-dire, avant toi. J’attendais patiemment que les brisures surviennent ; j’avais été suffisamment attentive pour savoir quel foutoir cela allait engendrer dans mon âme. Je n’avais jamais rêvé que mon âme puisse trouver un tel apaisement parce que sa tonalité intérieure n’était autre que tourments, déchirements, nostalgies et mélancolies depuis l’immersion. Et malgré les orages, on continue à tendre les bras, c’est uniquement pour être rassuré. C’est absolument nécessaire. Je me pose toujours la même question ; comment me sentirais-je si je ne fais pas ça ?…Est-ce que cela empêche les explosions dans le cœur ?

 

Alma isabelle franc rttr

Et prenez soin de vous…Texte protégé

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