Ce matin, je ne sais pas si tu penses, une fois de plus, à moi. Ceci ressemble toujours à un aveu. J’ai de la désespérance à l’intérieur, en moi. Je sais ce que j’ai entendu, la force d’une attirance retenue qui veut étendre son désir. J’entends cette voix qui se promène le long de mon corps, elle déroule autour de mes chevilles ses vibrations. Je suis quelqu’un qui saisit son instinct, j’ai confiance et je suis ma première impulsion. Cette fois-ci, j’ai voulu combattre. J’ai tout fait pour rester tranquille, et, te laisser venir. Et là, je n’ai plus envie d’être, ni d’appartenir à quelqu’un d’autre. Et puis, les silences ce n’est pas grave, les absences, non plus. J’aurais peut-être préférée ne pas devenir ce torrent amoureux. Et maintenant, plus qu’avant, après avoir regardé les soirs sous tes paupières, je peux me frayer n chemin jusqu’à tes larmes. Ma nature profonde est en accord avec les murmures de ton âme, quelque chose a changé depuis. Ces derniers temps, nos échanges sont de petits tremblements intérieurs, il m’arrive de rester figée, de tâtonner. Je regarderais l’homme, ce héros.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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