Au fond…
Ô, je voudrais être capable. Ne plus respirer à l’instant même où ton corps s’arrête de frémir. Et ne plus jamais revenir au souffle du vent…Les bras croisés, on ne décide pas de cela. Il y a des gens qui espèrent, et, d’autres, qui passent leur temps à critiquer, ou médire, quoique l’on fasse ; j’en ai la tête qui éclate. Dans moi, il y a un air de Roméo et Juliette, au fond. Je me regarde, à dire vrai, je sais que je n’irai pas jusqu’à cet étourdissement, dans la vraie vie, parce qu’il est douloureux de quitter, mais tout mon imaginaire est incrusté là, ma candeur fait que j’aime croire que la déchirure me serait à ce point insupportable. Il y avait de telles espérances au-delà des rendez-vous. Des débris de rêves diffusent leurs forces et terrifient mon âme. Le jour ne se fait plus festif, les mots abandonnent leurs promesses et les saisons, leur rondeur. Et j’ai songé que cela pourrait être une délivrance folle…J’ai souvent dit que tu étais ma tempête d’été.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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