Ô, il me semble nécessaire, peut-être adéquate, d’apprendre à faire illusion avec le langage. Je dis qu’il faut savoir recouvrir nos peaux des mots dans lesquels on a l’obligation d’enraciner nos danses macabres, nos fausses joies, nos denses et démentes tempêtes intérieures. On sent, ici, qu’il y a quelque chose d’insaisissable, une particule qui fait tendre l’édifice à l’éboulement. L’existence oppressée s’est mise, soudainement, à tanguer, trembloter, vaciller. Être, être et toujours être dans le vivant ; tout semble déjà n’être plus là, parce qu’il y a ce sentiment de s’être déjà rencontré. Et, parce que les parfums s’envolent jusqu’à la poussière, c’est signe que cela a trop duré.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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