Avant toute chose, je dois te faire un aveu. La semaine dernière, je t’ai demandé de m’offrir un regard de survie. Cela m’arrive d’être culottée. Je sais que, parfois, je peux faire preuve de toupet sans éprouver le moindre sentiment de honte. Il faut toujours chercher à atteindre ce que l’on désire, n’est-ce pas ? Quand un souffle tellement violent vous entraine au large de vous-même, aux portes de votre être, vous pousse là où vous n’aviez, à priori, pas forcément l’intention d’aller. Chaque heure, je te cherche à l’intérieur de moi, et ne jamais t’oublier ; jamais, je n’arrêterai de penser constamment à toi. Ensuite, je te promets de me retirer et de me faire discrète. Il y a dans cette mise à distance, la volonté d’être ton extraordinaire pluie si bienfaisante. On m’a dit que j’aurais dû te bousculer, toi et tes départs. Un peu, peut-être. Et moi qui ne rêve que de m’enfuir au creux de ta nuque…j’ai dit souvent que nos ailes battaient à l’unisson ; que nos sommeils se recroquevillaient l’un dans l’autre…
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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