Je sais avoir souvent parlé de grandir auprès de toi, c’est un ravissement, au-delà d’une réalité, d’un fait, qui ne cesse de m’obséder. Il est une immense inspiration que je sais, à présent, plus profonde que l’océan. J’ouvre mes sens aux brouhahas, aux vagues immenses, aux lamentos éternels. Bien sûr, tout en demeurant légère, j’ai encore tellement de choses à retenir de toi. Je dois encore apprendre tes chuchotements, tes hymnes préférés, tes discréditons, tes empreintes…scander ton nom vers l’au-delà, pour laver le ciel. Il n’y a pas de silences plus insupportables que les tiens. Désormais, je m’efforce de penser à tout ce que tu n’as pas fait pour moi, à ces flamboyantes absences, ces maladresses ; dorénavant, tu ne feras plus naître ni ces douces tempêtes, ni ces mélancolies. Toi, qui avais pourtant fait de mes orages, des pluies.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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