Ces pas que nous faisons ensemble, et qui nous réunissent encore, peut-être, une dernière fois, nous installent dans une finitude bien absurde. J’ai senti la déchirure longtemps, déjà, je m’en souviens maintenant. Je me rappelle m’être demandé pourquoi je n’avais pas le courage d’oser, qu’est-ce qui m’empêcher de franchir le pas. Là, j’ai su que je ne pourrais jamais le faire, alors, je m’efface, petit à petit mais sûrement. Et puis viendra le temps de l’éclipse. Pour moi, notre histoire manquait singulièrement de témoignages. Tu n’as même pas essayé. De part et d’autre il y aura des discussions à foison, de longs gémissements, des interrogations, mais, cela arrive trop tard. Je sais que tu es le seul être qui m’habite, et, je t’ai perdu. Chaque fois que j’ai eu la faiblesse d’y croire, tu m’as portée au désespoir ; tu n’agis que pour toi. Je vois bien que tu t’enfermes dans tes remparts. J’ai jonglé un temps avec tes silences avant de les entendre…
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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