Les empreintes et les influences que tu laisses sur ma pensée sont nombreuses et profondes, en particulier, toutes les traces de tes silences. Il n’a pas fini ce duel entre mon corps, qui flambe, et la droiture de ton esprit. Tant de fois, je me suis tenue droite pour accueilli ton souffle, d’ailleurs, qui aurait cru que je serai capable d’un tel dévouement, celui qui vous sauve, qui vous pousse à grandir, qui évite que vous vous retourniez…J’ai seulement suivi tes pas en me concentrant ton regard. J’avais tellement envie que tu me prennes dans tes bras. Je voulais tellement être amoureuse, te plaire. Là-haut, j’ai été désignée pour ouvrir ce chemin-là, et, veiller sur ton repos. Tu voudrais tant que tout le monde soit dans la bienveillance, que chacun se souvienne de cette fraternité édénique ; vite, vite, tu cours, tu accoures, sans cesse, là où il te semble que la vie, à bout de souffle, nécessite la lumière de ton regard, parce que tu sais raconter, être auprès de celleux dévastés, délaissés par l’espérance. La force de ton récit c’est surtout de transmuer les blessures en espoir, faire basculer de la pénombre à la lumière. Enfin, grâce à toi, remonter à la surface…
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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