Et voilà, comment dire que tu ne descendais jamais jusqu’à mes profondeurs, tu t’en approchais, certes, mais jamais tu ne t’es donné la peine d’aller au-delà…je ne compte plus le nombre de fois où j’ai eu les yeux en larmes. Je vois à présent que nous vivions, toi et moi, deux histoires différentes, tellement opposées, c’était nouveau pour moi. Je regrette que nous n’ayons pas pris le temps d’entremêler la blancheur de nos peaux fatiguées, je sais comme on a hésité à se confier l’un à l’autre, mais, je suis sûre que le soleil serait venu haut et fort. On a certainement préféré se lover dans d’autres rendez-vous, avons négligé ces prémonitions qui terrassaient nos ventres. J’ai appris à déchiffrer ces longs silences qui faisaient survenir la tristesse. Et j’aimerais vivre de nouveau ces élans de cœur qui enveloppaient nos mains. Dorénavant, les aubes que je traverse se parent de bleu. Que sont devenues celles d’avant ? Tout ce que nous avons pu réussir, c’est que nos vies soient évoquées autrement.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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