Je suis n’importe où et je pense à toi. C’est comme ça. De ton côté, tu ne te demandes jamais pourquoi je ne dis rien. Ni pourquoi je reste incapable de soutenir ton regard à peine plus de quelques secondes…Je me sais condamnée à t’aimer pour le reste de mes jours. Je mens, uniquement par souci de sociabilité, je culpabilise d’avoir toujours l‘air heureuse, épanouie et satisfaite. Ô, je ne crois pas être la seule à vivre dans une telle impasse. Chaque visage que je croise, est un espace où tout est lisible…d’ailleurs, il suffit de faire l’effort de ne rien dire, je me tais, je ne me plains guère plus. Je trébuche et me relève, sans l’aide de quiconque. Je me réveille chaque matin avec l’espoir chevillé au corps. Que cette nouvelle journée vienne à bout de mes peurs. Tu ne dis jamais que tu t’inquiètes pour moi, tu ne parles jamais de ma tenue, ne vois pas si je me néglige… Je pourrais presque croire que tu me laisses mourir….il m’arrive de penser qu’avant j’étais capable de savourer mes lendemains, jusqu’à ce terrible matin qui nous fera perdre tout contrôle sur nos sentiments, nos émotions…où allons, nous ? Peux-tu me le dire ? Ton amour est un doux rêve, il n’existe pas, sauf que j’entends toujours mon âme chantée chaque fois que tu es à côtés de moi.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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