Il y a tellement de choses dont je me moque, à présent. Mille et uns de regards dont j’ai appris à me défaire. Il reste cependant des détails auxquels je demeure attachée. On m’a infligé de nombreuses blessures, malgré cela, j’ai gardé ce regard d’émerveillement ; cette envie d’être vivante. On sait qu’il y a des oublis complices des pluies battantes à l’intérieur. Des non reconnaissances qui fragilisent et lissent le cœur…Si j’avais cherché à embrasser la mer à pleine bouche. En filigrane j’ai joué carte sur table, et, tourné en dérision bien des attaques infligées. Et sur mon corps, et sur mes lèvres, je m’applique à effacer les traces…Ma lumière s’assombrit, mon souffle s’affaiblit, je choisis de laisser les ténèbres rayonner…quelque chose a disparu dans mon âme, c’était pourtant beau…c’était là encore hier soir, je crois.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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