Ô, je pourrais en vouloir à la vie. Je m’interdis de laisser affluer les larmes. Dis-moi, comment peut-on faire souffrir autant ? Je voulais très très fort être là où tu étais, toi. Ce que je pense chaque matin, ne jamais oublier la chance que j’ai de pouvoir embrasser l’aube…J’ai dit ce qui me semblait être juste, j’ai fait ce qui m’apparaissait comme tel, aussi. Je sais comme il est important d’être là où cela nous semble naturel, essentiel, nécessaire. J’ai peut-être oublié certains de mes rêves d’antan, mais, quand je regarde les images de ma vie, j’y vois de la douceur, de l’amour, de la bienveillance, et, tout cela enveloppé de lucidité, d’auto-flagellation, d’humilité…je ne sais quand je parle de moi dire autre chose qu’il n’y a que la vie dans mon cœur. Je me suis assise sur la tristesse, c’est d’elle que la perte de ma petite volonté émerge. A partir de cette coupure.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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