Ô, tristesse, mon petit monde se prépare à la fin de l’abondance… certes, pas à pas, heure après heure, lentement ; je veux très fort me souvenir des odeurs, des parfums, des couleurs de chaque jour d‘avant. Et ne pas perdre une seule des absences d’ici. Je n’ai pas compté ni les jours, ni les nuits, celles d’insomnies, ou d’immense joie… je veux retourner sur chaque visage qui est venu apporter un contraste, et, nuancer mon ciel, parfois, en le recouvrant d’une douceur, d’une chaleur, d’une écoute attentive, et parfois, en posant des barbelés devant mes yeux. J’imaginais grandir en catimini, à l’abri des douces tempêtes…Il est temps de réintroduire des contes, des refrains, des soirs de pluie etc…j’ai l’envie au bord des lèvres, j’ai envie de scander la joie de vivre, de contempler la colère, au ciel. C’est un peu trop pour un petit bout de femme tel que moi…mais il me faut rugir à chaque silence. Il me faut l’énergie et la force, de la sororité, de l’ampleur.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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