On doit, certainement, me trouver trop de défauts, ce qui ne manque pas d’impressionner les regards…A leurs yeux, je dois représenter ce que les hommes n’imaginent pas être une épouse, telle que, eux, ont pu la dessiner. Mon image ne correspond pas à la leur, façonnée selon leur désidérata. On a déformé cette image en la mutilant, en lissant toutes les aspérités, qui entravaient le jeu de la vérité introuvable. Ne dites pas que je suis personne…Il m’a toujours semblé n’être qu’une ombre désirable, sans plus de profondeur, ni attachement, une voix intercalée entre deux heures…ils savent ou devinent être les bienvenus pour se reposer un instant dans mon corps. Ô, combien d’ancres ai-je levées ? Et quand je souris, ils leur semblent être libres. Où va-t-on ? Personne ne m’a signalé que je devrais me préparer à subir trois phénomènes : l’incompréhension du monde, et, l’intolérance des êtres…et l’injustice, longtemps j’en ai voulu à la terre entière d’introduire ce sentiment de transparence en moi ; il m’a fallu quelques années et un immense travail sur moi, pour accepter de voir ceci comme une bénédiction.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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