Je serais la fille d’une histoire familiale, la mienne, composée de celle de ma mère, mais pas que, celle de la Nation, de la danse, du collectif, de la non solitude, aussi ; on m’a souvent dit et répété, que j’impressionnais…quoi, comment ? Je n’en sais rien. Je n’ai pourtant pas la sensation d’être une menace pour quiconque me côtoie…J’écoute mes mots me flageller. Je chuchote le soir, entre deux tempêtes, les incompréhensions, les injustices, les abandons et les disputes…Je me suis remplie d’autres saveurs, d’autres vies et d’autres magies. J’ai appris ce que pouvait signifier d’autres intelligences, d’autres subtilités quand tombe la nuit. J’ai réalisé la tristesse des promesses et la force des caprices. Alors, c’est oui, il faut se sentir grand, vire invincible, pour apprivoiser et affronter tout ceci. Parfois, on peut ressortir des décombres ces silences infligés, ces paroles endurées, etc…
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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