Affalée…
Si partir, il faut, si cela est nécessaire, c’est pour rejoindre l’autre qui ne veut pas. Etre son diapason, tenter de vibrer à l’unisson. Vouloir qu’il oublie les lits défaits d’avant… L’idée des nuits sans l’autre, des petits déjeuners abandonnés, des actes manqués, des paroles bousculées, des choses ratées ; j’ai été aimantée par tout de toi, j’espérais bien avancer à tes côtés sans me retourner…je suis tellement familière de l’abandon que cela ne m’affecte plus vraiment, outre le pincement au cœur, chaque geste est devenu une fuite, malgré tout ceci, il faut continuer à affronter les deuils du quotidien, sinon on prend le risque de se retrouver le corps sous les vagues, submergé, la nostalgie est là qui guette. J’ai cru arracher toutes les astreintes, les contraintes, Je suis parvenue à grimper tout en haut des falaises, j’ai abattu les danseurs et les grâces. Il y a un plaisir fou à contempler les mains de l’autre, elles tissent, de manière subtile, une histoire entre deux narratifs. Je n’ai pourtant pas l’impression de sauter d’un cœur à l’autre, non, au contraire, il n’y a aucun signe de cette brutalité en moi. Aujourd’hui, je me rends compte que j’avais très peur de piétiner, de malmener, de blesser chaque nouvelle aurore.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
<http://www.culture.uv.fr/cultupratiques/droits/protection.ht // -tous droits réservés
Commentaires récents