Pour que cela soit correct, il aurait fallu que tu cesses de faire cogner mon cœur…que l’on cesse d’être inlassablement polis, lisses comme des galets, bien l’un avec l’autre. Cesser ces rires d’enfants libres et libérés. Cesser de faire ces quelques pas précipités, ensemble, au creux des courants d’air. Cesser de contempler la douceur de ton visage, toujours serein ; tant de visages dissimulent. J’ai osé exploser ! Je souris, et je tends mon visage vers tes mains, tu l’encercles, le dénudes, je vois bien que cela crée un trouble chez toi. Regarde, j’ai jeté le désordre. Je dis que c’est bien ce que je veux, que ce n’est pas une tragédie, pour personne. Moi, je crois dur comme fer que l’on s’est enfin levé, vers ce qui nous attendait, et que si c’est bien ça, de toute façon, beaucoup trop de temps a été perdu. J’ai trop prononcé, trop couru après des phrases vides de sens. Sans filtre, sans fard, on a tu cette indifférence, et pardonné beaucoup à ces choses qui ne se disent pas. Ô, on se croise et la vie s’éclaire. Dans cette lumière on distingue mieux
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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