Que je vous dise, longtemps, aucune promesse n’a pu éclore, c’est à cause des pleurs qui gonflent les yeux. J’étais devenue un torrent, j’avais quelque chose à ravaler ; peut-être est-ce cette remise en cause perpétuelle, cette culpabilité dont il est impossible de se décoller autrement ? Parfois, on ne veut pas entendre la vérité du silence…pour contrecarrer la peur de l’affrontement, …
Est-ce que le silence fait avancer les choses ? Les non-dits disent, en fait, bien autre chose que ce que l‘on aimerait, ou voudrait, entendre. En ce moment, je pense aux propos déplacés, hors champ, aux mots ébréchés que j’ai pu entendre ; il faut, parfois, savoir reconnaitre ses maladresses. Je regarde mes actes passés, et je ne vois pas, rien…. …
De tout temps, j’ai accordé trop d’importance aux susceptibilités des uns et des autres. Je faisais attention à leur moindre humeur ; il m’arrivait, parfois, de me m’être hors d’émoi…puis, revenir dans le silence d’après tempête, comme si rien n’avait interrompu la musique que l’on jouait alors. C’est là où l’on continue juste d’avancer, simplement. Qu’est-ce qui n’est pas dit, …
En quoi aurais-je été différente sans cette rencontre ? Tu étais détendu l’autre soir. Tu es venu derrière moi et tu m’as murmuré quelque chose…tu as réussi à laisser derrière toi, le stress, l’anxiété qui te rongent ; tu étais toi-même. Je ne sais pas ce qui te fait ainsi tanguer, basculer d’un extrême à l’autre, j’ignore si tu en as conscience. …
Quand on se met à parler des voix, il y a cette évidence qui pose sa chape de plomb, au fil des nuits, la tonalité de la voix se dérobe. On évince l’harmonie, le goût et la saveur. Il nous reste une vague idée du timbre entendu, pourtant, tellement de fois. Pas assez suffisant pour pouvoir reconstituer les ciels. C’est …
On pourra toujours reprocher quelque chose à l’autre. On pourra s’étonner, encore, dire « je ne comprends pas ». On feuillète, à chaque instant, ces contradictions qui nous traversent. Je me répète que les ombres dansent autour de notre fragilité. Parce qu’aimer, c’est apprendre à nager en haute mer. C’est avancer avec la force des vagues. L’amour, la foi et l’espoir …
J’ai toujours eu peur de décevoir. Toujours entraperçu le regard de l’autre comme un ultime tombeau. Je ne cherche pas le mot qui me décrit le plus car derrière chacun d’eux, je sais ô combien se cache une imprudence. On part de l’impudeur, les lèvres closes, pour apparaitre à l’autre. Les visages de solitude, laissés pour compte, abandonnés entre deux …
Du reste, je ne veux rien savoir. Je préfère me retirer de cette cage dorée. J aime la vérité sans fard, sans filtre. Regarder le reflet des amants avec indifférence et distance. Et si je m etais tout simplement trompé de trottoir… Alma isabelle franc rttr Texte protégé
Apprendre à se recentrer sur soi, entrer à nouveau dans sa bulle de solitude. In instant parvenir à omettre le chaos extérieur, tout ce brouhaha autour de soi. Si j étais un souffle je repandrais un frisson d amour et de tendresse dans chaque inspiration. J ai encore beaucoup de mal avec la course folle de nos vues. Je me …
C’est à contre cœur que la nuit est tombée tel un couperet aiguisé sur nos chaires décharnées. Je reste celle qu’un fragment de mots à rendu infertile. Je suis un chemin de traverse tellement fantasmé mais sans aucune possibilité d’une suite réelle, ni la moindre concrétisation à venir. Je me lève pour combattre l’injustice et garder le secret des aurores. …
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