Qui a dansé sur les rivages de la liberté, qui a connu ce goût aux bords des lèvres, est délivré, à jamais, du temps rigide et son format carré, et garde au fond de lui cet enchantement. Il reste à jamais émerveillé, suspendu au silence. Le vieil arbre dont les feuilles sont tombées très tôt continue de jouer avec le vent…c’est un long poème auquel il faut laisser le temps, alors, arrêtons vite de fuir ces volutes instantanées, ces regards pluvieux…ce sont précisément ceux-là qui emmènent loin, très loin. J’ai tellement envie d’être là, dans l’entre-deux, en équilibre sur nos fragilités.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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