Je sais : on lutte, parfois, contre son propre envol…c’est terrible. Depuis quelques semaines, je fais le point sur toutes ces choses, cet éventail de détails auxquels nous sommes particulièrement attachés, ces regards accentués, ces attentions, au point d’en perdre, parfois, notre sang-froid. Je n’arrêterai pas de répéter que l’on ne nous apprend pas à quitter ces jours parfumés. Je n’écrirai que pour raccommoder cette déchirure, dans laquelle il y a une naissance inattendue, la découverte d’une terre nouvelle, prête à être ensemencer. Je pleurerai, c’est sûr et certain, mais, au-delà, un tout autre monde m’attend. La chance. Que j’étais fière d’être impatiente, non, il ne faudrait pas que cela nous entraine à faire des choses incorrectes. Il y a des jours où les soupirs s’accordent aux vents, où il est suggéré d’ouvrir son cœur sans peur, où la page se tourne d’elle-même, lointaine et capricieuse. J’écrirai à celle que j’étais : j’ai cherché l’équilibre, à présent, je m’installe, et prends assise, sur ce qui vient de naître. Cette envie de vivre, de choisir d’autres mains vivantes, est le chemin pour m’affranchir des empreintes. La file des choses à pardonner ne cesse de s’allonger…rien, ni personne ne m’a trompé ? Au fond, qu’est-ce qui définit le désordre ? Si je ne devais plus vivre
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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