Toutes les autres pièces semblent être closes, délaissées, vides. Si, si, j’ai rêvé de nous, dos contre dos, nos corps étendus, dévêtus, ne bougent pas, ta peau recouverte d’un voile, limpide et transparent, de coton blanc qui t’isole ; obligeant à la légèreté, rien n’est venu percer ce silence. Il y avait cette immersion dans la lumière, ces adieux d’entre-deux, rendre la chair aussi forte que l’esprit, ceci fut un miracle…C’est un pur bonheur d’ouvrir un œil et de sentir la chaleur d’un corps à coté de soi. Il me raconte la gratitude, le choix de la vie. Quelle merveilleuse et douce folie de s’éveiller et pouvoir te contempler. Il y a de quoi être chaviré. Nous sommes enfin prêts à déposer nos croyances aux pieds de l’autre, prêts à entrer dans cette révolution largement entamée. Il faudra encore le temps que nos corps tissent de liens avant, je cherche à aimer de l’intérieur. Désormais, on ne pleut plus faire comme si cela n’existait pas…On n’a pas toujours conscience de ce qui gémit en nous, ces valises enfouies, ces vagues…
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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