Je n’arrêterai pas de laisser déborder cet amour tant que je peux te voir. L’angoisse que tu ne le saches plus au moment voulu. Le besoin constant que j’éprouve de rassurer l’autre, pour, au fond, j’ai bien compris, me rassurer moi. Je tenterai de panser chacune de tes déchirures, je voudrais mille fois être celle qui apaise tes colères. Je suis sûre et certaine d’avoir rencontré l’amour parfait, véritable, disons ; l’autre soir, j’ai reconnu sur le bord de mes lèvres sa saveur délicate et son goût rare et si subtil. Ce sont eux qui m’ont parlé de toi. Je vais peut-être passer le reste de mes jours à te décrire celle que je suis, cent fois je te raconterai la même incertitude, qui, à mes yeux, me fait survivre. Je ne demande qu’à être sauvée des humeurs de la mer. On peut vouloir tout et rien dans le même élan, ce sont mille pensées solaires qui traversent ma tête. Voilà que tu savais tout. Aujourd’hui, je ne veux plus de tous ces mots, je les ai attendus tellement longtemps, je me répète souvent que je veux une enfilade de pluies… juste attachantes, cela me va. Et chacun peu ’entendre sa plainte frapper nos visages, outrager nos chairs. Je suis encre tout en émoi, point d’autre mal commis que d’être dans la candeur. Je dis souvent que tu es la grâce seule incarnée que j’ai rencontrée. Tu t’aperçois qu’il y a des états que j’aime profondément.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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