Les sourires se succèdent. Il ne tient qu’à nous de les cultiver, de les offrir, d’en faire une chaleur par laquelle nous serions tendrement enveloppés. Elle serait là, prête à enrubanner nos errances, comme nos chagrins d’amour, la vie nous donnerait au moins ceci. Une sorte de protection imaginaire, d’abri, de clôture contre les intempéries de la vie. La fureur des pluies, moi en fuite, nulles traces. Si je ne t’ai jamais parlé de cet indicible, c’est pour ne pas foutre tes pensées en l’air. Je m’applique à ordonner ta vie selon tes désirs. J’ai cru remarquer ta crainte permanente de t’égarer de ton éthique, t’éloigner de la droiture que tu as établie comme ligne de conduite. Tu chancelles, cela arrive, des fois, je vois bien la culpabilité percer et s’étendre. Alors, vite tu décides de dire que tu es fort, pus fort qu’elle, que tu vas la renvoyer à son anonymat, en un rien de temps, penses-tu. Tu as le droit de te bercer de cette croyance, et ériger une cloison, qui peut te l’enlever ? Cela t’aide à garder le regard pointé sur l’horizon.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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