Ô Jérusalem, c’est dans les bras du petit matin blême que tes lèvres en sursis s’entrouvrent ; tu récites si tôt les prières ; pourquoi est-ce de l’art ? C’est à l’improviste que le souffle des cieux vient s’installer ici, chaque aurore, entre les pierres effarouchées. Et je pense souvent à cette manière si singulière d’être dans une sorte d’égarement. Et cela divise le monde en deux. Et ces deux mondes cohabitent. Je cherche le geste ample pour t’envelopper.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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