Ceci est une vérité. Je n’ai pas menti. Vous me demandez si ce que je vous ai dit est vrai. Je n’ai pas menti sur les silences étranges, ni sur les larmes de joie, sur les cœurs haletants, les corps pleins, trempés de sueurs. Encore moins sur l’engagement, les promesses…alors, quand bien des attitudes donnent l’envie de prendre la fuite, de s’écarter, que peut-il bien rester qui pardonne tout ce temps perdu ? Hors l’outrage n’existe-t-il donc rien ? Il y a tellement longtemps que j’ai oublié que certaines choses sont inoubliables. Il est un fait, plus je vieillis, plus toutes ces choses deviennent transparentes. Et c’est souvent que je me demande quelle est ma place ? J’ai décidé de dire les choses en lieu et place de me cacher derrière des fausses excuses. Pourquoi cela, me direz-vous ? Tout simplement, parce que je crois devoir me résoudre à être ainsi, parler de là où l’on voit la mer, dans une certaine transparence, montrer les entailles, les crevasses, les brisures ; ceci m’évite de m’affaisser direct dans la finitude. C’est la seule leçon que je suis en droit de transmettre : vivre dans le mouvement. Bien des gens parent chaque mot d’éthique et de morale, sans se soucier dans quel sens souffle les prières …
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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