Plusieurs fois par jour, je prie pour faire de ton nom mon futur. Je ne sais pas toujours ce que je cherche à travers mes histoires, mais, en revanche, je sais parfaitement reconnaitre ce qu’il y a d’extraordinaire en elles. Je questionne. Personne ne me répond. Loin de toi, les regards sont égarés, insignifiants, absents, à l’image de nos nuits désacralisées, à présent. Qu’est-ce que cette autre rive où tu es allé t’aventurer ? Je t’attends, encore, l’espoir chevillé au corps. Tu ne reviens pas. Fuir, pourquoi ? Quel est donc ce chagrin que je t’ai infligé ? Je me souviens : tu disais vouloir défendre mon regard. Je savais que ta main me porterait à mourir, cela ne m’a nullement empêchée de porter les trahisons que tu as subies, tout ce temps. Je ne demandais que cela. J’ai parcouru le labyrinthe de tes affects, par désir, par goût. Alors quoi, ici, à chacun sa vérité. Coupe-moi la parole, arrivera l’instant où le caché deviendra sacré, tout silence demande à respirer.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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