Quand mon cœur se met à trembler, il n’y a personne ; personne pour entendre ces battements affolés. ; personne pour reconstruire les ponts entre chaque césure. Quand j’ai peur ; personne pour me rejoindre dans ce fossé…on se retrouve, totalement isolé du reste du monde, sur une presqu’île, là, où il est impossible de revenir à la vie, ni d’apercevoir un brin d’éternité, là où la poussière nous rend immobile. On devient orphelin de tellement de choses. J’allais te taper sur l’épaule, te demander qui avais pu ainsi manger notre à venir, te supplier de me renverser une énième fois. Peu importe le nombre de fois, les horreurs que j’ai vues, les rêves des nuages…peu importe. Comme autrefois, en ces temps enfantins, les sombres fleuves n’apparaissent plus uniquement la nuit. Ils réclament d’être chantés, entendus.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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