Foulard bleu …

Puisque cela est censé prendre fin, quel gâchis ! Ces derniers temps, je me suis mise à interroger la mémoire, la mienne, la nôtre. Je sens comme un devoir de lui rendre son juste poids, lui donner l’ampleur de son déploiement, l’espace suffisant. Loin d’être une présence éphémère, à présent, je sais qu’elle fait de ma peau une aquarelle. Mon corps se souvient encore de toutes les vagues scélérates qui ont déferlées, de ces palais secrets où se mélangeaient nos odeurs, de tout ce que nous avons pu mal nommer et qui a rétréci notre champ, aussi, de nos regards feutrés si difficiles à formuler. Je t’en supplie, toi dont les lèvres sont, pour moi, une joie infinie, toi, que mes mots laissent froid, sois plus attendri, sois plus à l’écoute, aussi. A chaque aube, je me réveille avec ton visage à l’avant de mes pensées, ton nom au bord des lèvres. Ô, comme je te vois, triste et sensuel, derrière le voile de l’amour, ondoyer ou hésiter…je peux être parfois un rempart, parfois un couteau.

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Alma isabelle franc rttr

Et prenez soin de vous…Texte protégé

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